Les personnes qui adoptent ce comportement sont généralement plus équilibrées que celles qui ne le font pas. Lorsque l’on dépasse les 65 ans, la vie cesse d’être précipitée. Il n’est plus question de CV brillants, d’agendas chargés ou de courses effrénées vers une destination quelconque. Les priorités des retraités changent, l’urgence perd de son importance et l’essentiel prend de la valeur : la tranquillité, le temps pour soi, le sentiment d’être en paix avec soi-même. À cet âge, beaucoup se rendent compte que certaines habitudes n’ont plus de sens. Des habitudes qui semblaient nécessaires auparavant, mais qui ne font plus que gêner aujourd’hui. Les abandonner n’est pas un signe de capitulation, c’est savoir vivre. Les personnes qui arrivent bien à ce stade ne le font pas par chance, mais parce qu’elles ont appris à garder ce qui compte vraiment et à abandonner les habitudes qui les freinent. Voici l’habitude que vous devez abandonner si vous voulez vieillir heureuxDire « oui » quand vous voulez en réalité dire « non » est un piège. Vous le faites pour éviter les conflits, pour ne pas passer pour quelqu’un de désagréable, pour faire plaisir. Mais en échange, vous avalez votre colère, votre fatigue et votre malaise d’avoir à supporter ce qui ne vous plaît pas. Avec le temps, cela finit par vous peser. Pourquoi est-il si difficile de refuser ? Par peur. Peur de déranger, de décevoir, de ne plus être aimé. Mais aussi par manque de confiance en soi, à cause de cette petite voix intérieure qui vous fait penser que vos besoins ne sont pas aussi importants que ceux des autres. Et parce qu’on nous a appris à être polis, obéissants, à céder même si nous ne le voulons pas. Le problème, c’est que ce « oui » forcé ne vous rend pas service. Il affecte votre estime de soi, vous épuise et peut générer du ressentiment, tant envers les autres qu’envers vous-même. Vous perdez votre authenticité, vos relations s’affaiblissent et vous vous retrouvez pris dans des engagements qui ne vous rendent pas heureux.
Comment apprendre à dire non à 65 ans sans se sentir coupable
Il faut d’abord savoir reconnaître le schéma. Si vous dites oui automatiquement, arrêtez-vous et demandez-vous : «Est-ce que je veux vraiment faire cela ? ». Si la réponse est non, vous avez le droit de le dire.
La clé réside dans l’assertivité. Il n’est pas nécessaire de donner mille explications ni d’être désagréable. Il suffit de donner des réponses claires et fermes : « Je suis désolé, mais je ne peux pas », « Cela ne m’arrange pas », « Je préfère ne pas le faire ». Point final. Vous n’avez pas besoin de vous justifier davantage.
Certaines techniques peuvent vous aider : répéter calmement votre refus si l’on insiste, reconnaître le point de vue de l’autre tout en restant ferme, ou enrober votre réponse de deux phrases aimables. L’important est de maintenir votre décision sans vous sentir coupable.
Au début, c’est difficile. Mais comme tout, cela s’apprend. Commencez par des situations simples et progressez petit à petit. S’entraîner devant le miroir aide également à prendre de l’assurance.
Les avantages de dire non
Lorsque vous apprenez à dire « non », quelque chose change en vous. Votre estime de soi augmente. Vous vous sentez plus libre et votre anxiété diminue. Vous vous libérez de la pression et récupérez du temps et de l’énergie.Cela se remarque également dans vos relations : elles sont plus authentiques, plus équilibrées. Car celui qui vous respecte vraiment n’a pas besoin que vous disiez oui à tout. Et en fixant des limites, vous vous protégez. Vous vivez avec moins de bruit, moins de charge et plus d’intention.Dire « non » ne vous éloigne pas des autres. Cela vous rapproche de vous-même et vous rend plus heureux.